Qui est assez naïf, en ce pays, pour croire que nous sommes tout à fait exempt de radicaux de tout poil ? Peut-on vraiment croire que, parce qu'il n'existe pas de parti politique ouvertement xénophobe, raciste et populiste comme en certains coins de l'Europe balkanique ou de l'ex-URSS ou en certains états du Midwest américain, que parce qu'il n'y a pas de phalangistes et de miliciens déguisés en soldats circulant dans les rues au son de l'hymne national poussé de trompettes dégoulinantes de bave envenimée, on peut, en toute conscience, croire que cette engeance n'existe pas, ici, au Canada ? Aurons-nous toujours la conscience propre en pensant qu'aucun Canadien n'a jamais posé son "X" à côté d'un Le Pen ou du Vlaams Blok ? Tout le monde sait que le politically correct qui dérange tant les columnists est une farce fait d'une tonne de grossiers mensonges. Mais ne nous sommes nous jamais demandé ce que cachaient ces mensonges donc de quoi était fait la morale de ces vertueux politiciens ? À voir et à entendre les conservateurs et les adéquistes mépriser la Culture comme ils le font, j'arrive, moi, à imaginer la suite...
Pendant ce temps, on détourne la question en accusant les nationalistes québécois d'être ceux qui véhiculent des idées réactionnaires empreintes de racisme ; les "sales gauchistes" d'être ceux qui sèment le trouble et bouleversent l'ordre moral. On en veux à certains artistes qui, emportés par leur enthousiasme, ont osé comparer Harper à Hitler. Bien sûr que c'est exagéré ! Et puis quoi merde ?! Que ceux qui arrivent encore à dormir sur leurs deux oreilles s'imaginant que nos idéaux moraux seront éternellement préservés sous la houlette conservatrice de ce grand pays de l'érable se réveillent ! Le danger est bien là caché sous ces poignées de mains molles et ces sourires jaunes...
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