jeudi 25 septembre 2008

Hara-kiri

Les gens de notre pays préférent s'en remettre à un politicien on ne peut plus ambigu tant dans l'image qu'il dégage que dans les propos qu'il tient dans une langue qui n'est pas la leur de surcroît plutôt que de se fier à l'ensemble de sa propre communauté artistique, des poètes aux architectes. On pourrait presque parler d'un hara-kiri collectif si ce terme exotique ne sous-entendait pas la mort. Mais il y a un peu de ça : on se débarasse de ses tripes pour ne laisser que l'enveloppe factice, inutile. La comparaison s'arrête ici car, dans cet acte cérémoniel, on a toujours reconnu la grandeur du geste, le courage insensé que nécéssite son propre étripage. Cela pourrait même être galvanisant. Ici, on ne devine que le mépris, le déni de soi et cela s'apparente beaucoup plus à quelqu'un se mettant la tête dans le four... Veuillez me pardonner ces images morbides mais c'est qu'elles me hantent présentement.

Sinon, tout va bien. Elvire Jouvet 40 amorce son dernier droit. Les critiques sont très bonnes, l'accueil également et il reste de beaux billets. Au Théâtre Périscope à Québec jusqu'au 4 octobre.

1 commentaire:

mamzelle ad[è]le a dit…

Bonne tournée tout partout!
Je fais le suivis de vos aventures via la belle Roxanne...

Amusez-vous bien!