mardi 28 août 2007

Un Masque !

Dimanche soir, à Montréal, on m'a remis un trophée - le Masque de l'interprétation masculine - pour mon rôle de Hugo Barine dans les Mains sales de Jean-Paul Sartre, présenté au Théâtre du Trident l'hiver dernier. Je ne sais trop si l'on doit s'habituer à recevoir ce genre d'honneur, mais je peux, sans honte, affirmer que l'instant fut pour moi des plus émotionnant. Devant mes pairs, en allant chercher mon prix, il m'a été très difficile d'exprimer toute ma gratitude ; j'en ai oublié de nommer et de remercier ma propre metteur en scène, Marie Gignac. Submergé par l'émotion, mon laïus s'apparentait à plus un charabia, une énumération pêle-mêle de tous ceux qui me venaient en tête. Je crois quand même avoir dit l'essentiel, notamment à quel point ce prix était important pour moi, à quel point il avait sa signification. C'est, en tout cas, un sérieux coup de pouce pour ce qui s'en vient.

mercredi 22 août 2007

Pour conclure l'été

J'ai une petite famille. Mon épouse se prénomme Elena. Nous nous sommes mariés en 1996. Nous avons deux enfants : Adèle, 7 ans, et Élie, 5 ans. Nous formons, à nous quatre, une équipe formidable dont je suis particulièrement fier.

Nous venons sans aucun doute de passer quelques uns de nos plus beaux moments. Notre été, court et entrecoupé de nombreux aller-retours en Europe pour la Trilogie des Dragons, fut couronné, la semaine dernière, d'un séjour au parc du Bic dans le Bas-du-Fleuve, séjour où nous avons expérimenté les joies - et les quelques déboires - du camping. Je tiens à souligner le grand professionnalisme et les belles initiatives de la Sepaq, l'organisme public en charge de la gestion des parcs québécois. Une attention toute particulière est apporté à la propreté des équipements et à leur entretien de sorte qu'on a réellement l'impression de circuler dans un lieu protégé et unique. Chapeau également aux naturalistes qui participent aux activités qui y sont proposées chaque jour. Nous allons renouveler l'expérience le plus souvent possible.

Nous avons également poursuivi cet été notre travail autour de la prochaine création du Théâtre Niveau Parking (Lentement la beauté, Les Mots fantômes). Après s'être laissé au printemps sur quelques improvisations considérées comme constructives, nous planchons actuellement sur une première phase d'écriture dans laquelle nous concevons un texte à relais, se passant celui-ci d'équipier en équipier. Cet exercice devrait donner un outil de travail qui servira pour notre seconde phase d'improvisations où nous élaborerons le canevas de notre futur spectacle. La particularité de cet exercice d'écriture, outre le fait d'impliquer chacun des membres à tour de rôle, réside dans le fait que nous écrivons cette fois-ci à partir du point de vue de 5 personnages différents qui sont ressortis suite à notre première semaine d'atelier. Personnellement, j'adore cette façon de travailler : d'abord parce qu'elle me force à écrire et parce qu'elle n'implique aucune censure puisque nous n'y refererons ultérieurement qu'au gré de nos besoins et de nos envies.

Je devrai bientôt amorcer deux autres projets totalement nouveaux. D'abord m'attaquer au texte de Cyrano de Bergerac, rôle que je défendrai au Théâtre du Trident en mars 2008. Il s'avère être l'un des plus grand du répertoire. Voilà pourquoi je m'y attèle 6 mois d'avance. Je débute aussi mon travail de metteur en scène sur le texte d'Eric-Emmanuel Schmidt, "Les Variations énigmatiques" où j'aurai à diriger un duo d'acteurs (et d'amis) formidables : Emmanuel Bédard et Vincent Champoux. Notre première est en... avril. Donc, là aussi nous nous y prenons bien à l'avance pour être certain de ne pas être à court de temps.