mardi 23 décembre 2008

Exit Cyrano

Cyrano de Bergerac est maintenant terminé. Quelle belle aventure ! D'abord l'équipe d'acteurs et d'actrices qui m'ont entouré là-dessus : des gens de métier, généreux et talentueux à souhait, qui étaient toujours là pour m'encourager quand je me sentais un peu moins en forme. Ensuite, le spectacle comme tel, tellement agréable à rendre et vraiment bien rodé même si, jusqu'à la fin, les notes de jeu du metteur en scène étaient encore nécéssaires afin de l'améliorer. Qui sait s'il y aura une autre nouvelle tournée du spectacle en 2009 ? On en attend la confirmation du Théâtre du Trident, mais je l'espère bien.

Ainsi s'achève donc l'année 2008 qui fut particulièrement achalandée. Je m'en souhaite un peu moins, en fait, pour 2009 même si le début d'année s'annonce lui aussi mouvementé. Nous verrons. Chaque chose en son temps. J'aime tellement être sur une scène et jouer que j'ai peur de m'ennuyer mortellement le jour où tout cela s'arrêtera.

Joyeuses fêtes à tous et à toutes et bonne année 2009 !

jeudi 11 décembre 2008

...et de 50 !

Nous avons dépassé le cap des 50 représentations de Cyrano de Bergerac, ici, à Ottawa. Le travail de conquête reste le même : titanesque, à recommencer soir après soir. J'avoue que cela peut être épuisant à la longue et qu'il peut être difficile à mener. C'est que le public qui assiste à une représentation de Cyrano de Bergerac a de telles attentes ! À Québec, c'était plus simple car le public du Trident avait dans sa majorité une petite idée de la manière dont le show serait rendu : la plupart des spectateurs m'avaient déjà vu jouer et savait un peu à quoi s'en tenir. En tournée, c'est tellement différent ; parce que je ne suis pas un acteur réputé, parce que je n'ai que 35 ans et parce que ce rôle paraît, à prime abord, conçu pour des acteurs à l'ego autrement plus affirmé, la perplexité est de mise. Et cela m'épuise un peu. Ceux qui accepteront d'emblée de s'en remettre à notre sincère équipe n'y verrons que du feu, mais certains demeureront avec ces idées préconçues et cela semble peine perdue. Sans parler des groupes étudiants au sein desquels certains éléments ne se gènent vraiment pas pour éructer ou nous bailler en plein visage. Je vais avoir besoin d'un peu de repos pour laisser retomber tout cela car la fatigue - physique et psychique - commence à se faire sentir sérieusement.